jeudi 30 octobre 2008

Aveu, yesterday I was upset, drunk and upset...

Hier fut une lourde journée bien remplie. Fatigue et décalage s'y ajoutant ingratement.
Des chiens partout et maintenant j'ai peur, j'ai eu peur à un tel point, et, j'ai craqué sans me contenir sans ne pouvoir rien y faire. Je l'avais vu arrivé et me contenait du mieux que je peux, faisant mine de rien, regardant ailleurs. Mais mon esprit lui était bel et bien focalisé la-dessus, impossible de le faire dériver, même la brunette d'à coté et ses girondes carctéristiques, plus qu'exposées à mon regard, d'ailleurs des plus aguerri en référent dont je connais les limites, même elle ne put rien y faire (c'est à ce moment exact que j'eu une pensée pour toi Mikail, et, je ne sais absolument pas pourquoi). Mon mollet gauche frôlé, mes sens avertis n'en ont que faire d'attendre réflexion, la chaleur, la pollution tout est flou, même mes chaussures. Enfin surtout une des deux, celle qui s'élance dans un mouvement des plus décidés vers la carcasse sâle et osseuse de ce pauvre klébard dont je ne connais même pas le nom, de toute façon il n'a même pas de collier. Le temps qu'il me faut pour réaliser ce que mon pied est en train de faire à mon insu et de lui imposé quoi que ce soit, c'est trois ou quatre coups de pieds qui volent. Et, me voila bien, je peux enfin revenir à moi avec la chance de voir ce spectacle une fois dans ma vie, ce cabot décrépit gémit et suffoque au sol. Devant moi, juste à mes pieds.
Putain, putain de south america qui me fait disjoncter sérieux en plus j'ai froid très froid tout d'un coup. Froid et seul, les autres me regardent sans y comprendre quoi que ce soit. Là je l'ai mauvaise putain.

"C'est quoi cette putain de performance Mr Koulikov, ça envoie beaucoup trop. En plus tu donnes pas dans le trash d'habitudes qu'est-ce qui te prends bordel?"

Et putain voila pas que je me réveille habillé sur le lit, je comprends mieux. Le pisco ça envoie.

Un rêve sain dans un corps sain, me voila sauvé...

Aucun commentaire: