jeudi 30 octobre 2008

Mode combo 2

Je crois que ça vient. Enfin c'est que le début. Je me sens de plus en plus proche de Françis Alys, dans une semaine à moi le flingue et je peux te dire, mon petit Fabrice K, que je vais déplacer des montagnes. Vite, il fait chaud, un grand verre d'eau, un gros glaçon.

Le mode 2 s'est bien enclenché, Ginger observe et ne comprends pas, il lui est impossible d'anticiper quoi que ce soit. Sa réalité s'est noyée dans l'atlantique, el perro (je corrige la faute, 2 r a perro, dsl) le lui a bien fait comprendre et maintenant ginger l'en remercie bien qu'il soit quelque peu terrorisé par les chiens errants dans toute cette ville imense. Hier il s'est promené, il a ouvert grand ses yeux et a rencontré des gens. Ca c'est bien passé, bien que linguistiquement très limité, les signes l'ont tout de même bien aidé. L'Iglesia methodista de san Joaquin (cf mp3...) fut une étincelle de spiritualité tendant à synchroniser les phases du Ginger et sa nouvelle réalité. Il a glissé mais attention il va se relever.

Pendant que Ginger tente de se dissoudre éperduement dans la soupe chaude de sa nouvelle réalité (pas si chaude que ça la nuit mais bon), l'autre, fab il est de plus en plus troublé. Il sent chaque jour un peu plus qu'il perd le controle de son image. Qui est-il donc ici hormis un farrouche touriste aux attentions pas très nettes. Voilà qu'il se le demande bien du haut de son metre et demi musclé sec. Il ne sait même plus s'il peut oser s'assoir dans le bus.

Après une petite once de spirit dans le domaine de San Joaquin, une rencontre, ou deux plus exactement, père et fils, sur un flan de montagne. Une maison en bois, des centaines d'objets ici et là, le royaume de San Pedro, spirituel jusqu'à la moelle, un peu comme Suzie et sa bandes d'anglais du Portugal (pour ceux qui les connaissent), et ça, ça nous a fait du bien à tous les deux. Santiago vu d'en haut, moi, nous, en dehors de tout ça. 
PPPFFFppppffffooooohhhhh............

Mode 2 résolument enclenché et la mutation suit son cours 

Aveu, yesterday I was upset, drunk and upset...

Hier fut une lourde journée bien remplie. Fatigue et décalage s'y ajoutant ingratement.
Des chiens partout et maintenant j'ai peur, j'ai eu peur à un tel point, et, j'ai craqué sans me contenir sans ne pouvoir rien y faire. Je l'avais vu arrivé et me contenait du mieux que je peux, faisant mine de rien, regardant ailleurs. Mais mon esprit lui était bel et bien focalisé la-dessus, impossible de le faire dériver, même la brunette d'à coté et ses girondes carctéristiques, plus qu'exposées à mon regard, d'ailleurs des plus aguerri en référent dont je connais les limites, même elle ne put rien y faire (c'est à ce moment exact que j'eu une pensée pour toi Mikail, et, je ne sais absolument pas pourquoi). Mon mollet gauche frôlé, mes sens avertis n'en ont que faire d'attendre réflexion, la chaleur, la pollution tout est flou, même mes chaussures. Enfin surtout une des deux, celle qui s'élance dans un mouvement des plus décidés vers la carcasse sâle et osseuse de ce pauvre klébard dont je ne connais même pas le nom, de toute façon il n'a même pas de collier. Le temps qu'il me faut pour réaliser ce que mon pied est en train de faire à mon insu et de lui imposé quoi que ce soit, c'est trois ou quatre coups de pieds qui volent. Et, me voila bien, je peux enfin revenir à moi avec la chance de voir ce spectacle une fois dans ma vie, ce cabot décrépit gémit et suffoque au sol. Devant moi, juste à mes pieds.
Putain, putain de south america qui me fait disjoncter sérieux en plus j'ai froid très froid tout d'un coup. Froid et seul, les autres me regardent sans y comprendre quoi que ce soit. Là je l'ai mauvaise putain.

"C'est quoi cette putain de performance Mr Koulikov, ça envoie beaucoup trop. En plus tu donnes pas dans le trash d'habitudes qu'est-ce qui te prends bordel?"

Et putain voila pas que je me réveille habillé sur le lit, je comprends mieux. Le pisco ça envoie.

Un rêve sain dans un corps sain, me voila sauvé...

Strip of the day

That's about electricity, landscape, advetisement and me...

mercredi 29 octobre 2008

70's Block letters in Chile

Claudina Nunez, idola de graffiti

Car riding and street surfing during a phone call

Gracias al piloto de SoonAsPossible enterprizes

Chile, South America, sun, pollution and crazy dogs

Mon premier jour à Santiago : El calvaire del touristo nuevo

Tout d'abord, que de mal à respirer le long des avenues surpeuplées, l'air est moite et mes poumons pas habitués. Je sens cependant que ce matin je m'y suis déjà un peu accoutumé. Rien à dire en tout cas, le dépaysement est là. La south america c'est comme ça, il est pas loin l'atoll de PomPom Galli.

Etape n°2 : el Metro de Santiago 
18h_la mauvaise idée, le réseau entier vient d'être changé, les gens ne sont pas encore règlés, les problèmes techniques non plus. C'est bondé. Ca n'avance pas. Tout le monde commence à dégouliner. L'air est toujours moite et quelques vieux commencent à suffoquer. AHHH, bientôt l'été.

On n'en peut plus, on quitte le metro avant notre arrêt. On va marcher. Traverser un parc, longer la rivière et observer. Seulement Ginger alias Fab c'est un touriste et el pero que aboie au fond du parc il le sait. Et voila que pero traverse le parc en courant vers Ginger. Ginger le regarde, heureux de cette nouvelle rencontre avec un autochtone des plus mignon. Mais Pero n'aime pas ce regard attendrissant et ne se laissera pas berner de si tôt, il s'aute ouvre son bec le plus largement possible et bondit à la cuisse de Ginger qui se trouve projeté il ne sait où, son esprit glisse, l'hémisphère sud serait-il si différent, mes référents disparus, dois-je me méfier ou n'est-ce qu'un test destiné à mettre mon engagement à l'épreuve. Tout autour de moi c'est alors transformé, la contemplation s'est arrêtée au moment même ou l'impression d'un terrain connu s'est effacé. Ici c'est l'autre bout du monde, Ginger il faut regarder, s'armer de toute ta curiosité, ne jamais croire que c'est gagné. C'est pas en deux jours que tu vas tout capter. Prends ton temps...

PS : le chien sur la photo est super gentil, c pas lui mon agresseur

Prochain épisode : Monsieur Kouliakov en mode 2_Le combo observation/curiosité

mardi 28 octobre 2008